Herman Ginis
"Un défi permanent"
Comme bon nombre de ses collègues, Herman Ginis conjugue vie de famille et vie professionnelle. Après avoir dirigé la société familiale Transport Ginis, il crée Delletrans avec son frère Louis. Une aventure qui dure maintenant depuis huit ans.
Les débuts de la carrière « transport » d’Herman Ginis remonte à 1976 avec la création de Transport Ginis. Cette histoire s’achève en 2012 mais Herman entame dans la foulée sa deuxième vie en fondant Delletrans. Il précise : « La société gère aujourd’hui un parc de 56 véhicules et nous proposons différents types de transport et de prestations (voir cadre), essentiellement dans le Benelux. Delletrans offre un service de qualité avec des dispatchers qualifiés qui gèrent et effectuent leur travail comme si c’était leur propre société. La plupart des chauffeurs sont hautement qualifiés et impliqués dans leur métier et leur entreprise. »
Cette connaissance du transport, Herman Ginis la met également au service de l’UPTR depuis une quinzaine d’année. « Je suis devenu membre de l’UPTR parce que je connaissais bien son président et parce que j’appréciais la philosophie de la fédération. L’UPTR défend les intérêts des petits transporteurs comme des grands. Ce focus sur les PME était très important pour moi. » Herman Ginis est aujourd’hui vice-président de la fédération.
« Notre parc est récent, mais ce n’est pas évident de trouver des chauffeurs. »
« PAS DE VACCIN CONTRE LE VIRUS DU TRANSPORT »
Pour mieux cerner leur vision du transport routier, nous avons demandé aux membres du Conseil d’Administration de l’UPTR de compléter les deux phrases suivantes. Les réponses d’Herman Ginis :
Pour moi, le transport routier c’est… « ma vie. J’ai attrapé le virus du transport il y a longtemps et il n’existe pas de vaccin. Au-delà, le transport c’est un défi permanent. Le défi de trouver des chauffeurs motivés notamment. Notre parc est récent, mais pourtant ce n’est pas évident de trouver des chauffeurs. »
L’avenir du transport routier passe par… « un peu de bon sens. Je trouve que l’on va trop loin au niveau écologique. On est obligé de rouler avec du matériel neuf. En 2025, on ne pourra plus exploiter d’Euro 5. Les exigences écologiques sont trop contraignantes, ce n’est plus payable. Par ailleurs, plus personne ne veut voir un poids lourd dans son environnement mais tout le monde veut avoir les produits qu’ils transportent…»