Alain Adriaens

Alain Adriaens honore actuellement son 2e mandat de vi- ce-président de l’UPTR. Il apporte ainsi sa contribution de- puis de nombreuses années déjà à la défense du secteur. Une fonction qui lui va comme un gant quand, comme lui, on aime son métier et qu’on aime se battre pour lui.

Créée en 1977 par Pierre Adriaens, la société Ideal Freight est aujourd’hui gérée par la deuxième génération avec Alain et son frère Bruno. Alain Adriaens nous raconte son parcours : « J’ai une formation en législation du transport et douanière. Je suis ensuite passé par une compagnie d’assurances avant de rejoindre la société familiale. J’ai encore fait un crochet par le transport international de voitures pour finalement m’investir complètement dans l’entreprise créée par mon père. J’en suis l’administrateur délégué depuis 1999 et j’en partage la direc- tion avec mon frère Bruno. Nos activités sont la distribution dans le Benelux, l’entreposage et la logistique. 50 à 60 % du transport concernent des produits de chauffage, d’air conditi- onné et de ventilation industriels. »

A un moment donné, l’affiliation à l’UPTR s’est imposée com- me il l’explique : « On se sentait isolé dans le milieu du trans- port. Je me suis tourné alors vers l’UPTR dont j’aimais la phi- losophie. Je voulais aussi exprimer mes idées car beaucoup de choses ne me convenaient pas. J’aime le combat et j’ai beaucoup travaillé sur la taxe kilométrique par exemple. Ce que j’aime aussi à l’UPTR, c’est que tous les membres sont acces- sibles. La fédération est totalement impliquée dans la défense de la profession, qu’elle soit exercée par une petite société ou une grande. »

« Le transport routier c’est un métier d’avenir et en pleine expansion. »

« DIMINUER LES ENTRAVES »

Pour mieux cerner leur vision du transport routier, nous avons demandé aux membres du Conseil d’Administration de l’UPTR de compléter les deux phrases suivantes. Les répon- ses d’Alain Adriaens :

Pour moi, le transport routier c’est… « un métier d’avenir et en pleine expansion. »

L’avenir du transport routier passe par… « une mobilité accrue, et pas seulement en période de confinement… Il passe aussi par la capacité à attirer les jeunes. Le problème, c’est que les autorités ‘traquent’ le transporteur qui est devenu une vache à lait. Avec, en plus, la crise sanitaire, la situation des entreprises de transport est très délicate en ce moment. La distribution en ville est aussi de plus en plus compliquée. Il faut diminuer les entraves, et redonner une bonne image de la profession. »