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  • Boris Samovitch

    "Pour compléter mes engagements"


    Passer plus d’un demi-siècle dans le monde du transport routier, voilà qui mérite une mention spéciale. Cette men- tion spéciale est dédiée à Boris Samovitch, ex-patron de la société de déménagement Samo.b aujourd’hui à la retraite. Retraité mais toujours membre du comité directeur de l’UPTR.

    « J’ai commencé à travailler avec mon père à l’âge de 15 et demi en tant que déménageur », raconte Boris Samovitch. « À l’âge de 22 ans, je me suis mis à mon compte avec un camion et un homme. Quatre ans plus tard, j’avais 2 camions et 3 hommes. De fil en aiguille, l’entreprise s’est agrandie. Après 20 ans, j’avais 3 bâtiments et 10 véhicules. J’ai donc travaillé pendant 50 ans à mon compte. À la fin, la société comptait 20 véhicules et 7 bâtiments pour un effectif de 15 hommes. À 73 ans, j’ai décidé de remettre mes affaires. »

    Boris Samovitch a également été membre actif de l’UPTR pendant plus de quarante ans et est toujours membre du comité directeur. Il précise : « Je me suis engagé pour com- pléter mes engagements comme déménageur et transporteur. En outre, l’union des transporteurs regroupait – et regroupe toujours – aussi bien les grandes entreprises que les plus pe- tites, un positionnement auquel je suis sensible. » A noter que notre serviteur du transport routier a également été président de la chambre des déménageurs pour la Wallonie pendant 15 ans et un des premiers membres belges de la FIDI (fédéra- tion internationale des déménageurs internationaux) pendant près de 20 ans.

    « UN TRAVAIL DE LONGUE HALEINE »

    Pour mieux cerner leur vision du transport routier, nous avons demandé aux membres du Conseil d’Administration de l’UPTR de compléter les deux phrases suivantes. Les réponses de Boris Samovitch :

    Pour moi, le transport routier c’est… « un travail de longue haleine car il faut être disponible environ 15 heures par jour et il faut également concilier le travail, les chauffeurs et les clients. Pour cela, il faut beaucoup de maîtrise de soi pour être bien avec son personnel, ses clients et son matériel. »

    L’avenir du transport routier passe par… « beaucoup de travail, de tolérance. Il faut essayer de se diversifier et trouver un créneau que les autres n’ont pas ou pas encore. »

    « Il faut concilier le travail, les chauffeurs et les clients. »