Jean-Marie Constant
Avec plus de quarante années passées dans le transport, Jean-Marie Constant a tout connu. Et a vu son secteur se transformer radicalement. Mais au fond, ce qui était valable il y a trente ans, l’est toujours aujourd’hui. Il s’agit toujours d’être bien organisé et de veiller à sa rentabilité. Le « sage » est aujourd’hui membre honoraire du Conseil d’administra- tion de l’UPTR.
Jean-Marie Constant commence sa carrière de transporteur en 1960 avec un petit camion roulant pour SBT (Service Belge du Transport) qui était l’entité transport d’Unilever. La socié- té se spécialise dans le transport de carburant. Jean-Marie Constant poursuit : « En 1972, je rentre chez BP Trading et Esso et j’achète une troisième citerne ADR. En 1975, je con- clus un contrat avec les Cimenteries de Haccourt. La société se développe petit à petit pour arriver à une dizaine de trac- teurs, 12 plateaux et 3 citernes notamment pour un effectif de 12 chauffeurs. En été, je transportais du ciment et en hiver du mazout et de l’essence. J’ai pris ma pension en 2004. Pendant plus de quarante ans, j’ai géré la société avec mon épouse et j’étais également conseiller à la sécurité. »
Il intègre l’UPTR au début des années ’80. « C’était, et c’est toujours, est une bonne fédération qui défend bien les transporteurs, et notamment les PME. C’est très important. Aujourd’hui, je représente aussi l’UPTR au fonds social du transport. »
« DUR, MAIS AGRÉABLE »
Pour mieux cerner leur vision du transport routier, nous avons demandé aux membres du Conseil d’Administration de l’UPTR de compléter les deux phrases suivantes. Les répon- ses de Jean-Marie Constant :
Pour moi, le transport routier c’est… « beaucoup de responsa- bilités, c’est dur, parfois très dur, mais aussi agréable. Mais il faut une bonne formation théorique et pratique. »
L’avenir du transport routier passe par… « une bonne organi- sation, une bonne rentabilité, une bonne connaissance des lois et du matériel. »