Johan Van Den Keybus

Johan Van Den Keybus est, lui aussi, un enfant de la balle. Son père crée VDK en 1978, lui-même intègre la société familiale après ses humanités tandis que son frère le rejoint fin année 90. Un « vécu » qu’il a souhaité mettre au service de l’ensemble du secteur via l’UPTR.

« Après mes études secondaires et l’obtention de la compé- tence de transport, je suis entré immédiatement dans l’en- treprise familiale. J’ai eu une éducation qui m’a appris à ne demander aux autres que des tâches que je suis moi-même capable de faire. J’ai donc appris mon métier en effectuant toutes les tâches au sein de VDK. Cela permet d’avoir une vue claire sur le travail assigné aux collaborateurs, dont je tiens ici à souligner la valeur », précise J. Van Den Keybus.

Quant à son engagement au sein de l’UPTR, il s’imposait : « J’ai 50 ans et plus de 30 ans de métier. J’estime qu’il est utile de mettre en avant des situations de vécu lors des réunions, de relater les vrais soucis, de ne pas juste crier ou manifester, mais de proposer, de composer, et de défendre les entreprises telles que la nôtre avec leurs particularités. C’est aussi la philosophie de l’UPTR et c’est ce qui à mon avis fait sa force. » Il ajoute : « J’ai la chance de pouvoir participer à des réunions auxquelles sont présents des représentants de socié- tés importantes, multinationales, leurs soucis ne sont absolu- ment pas les mêmes – enfin si un peu -, mais ils disposent de structures, moyens de pression, pour y faire face, quitte par- fois à mettre la pression sur les transporteurs plus modestes. L’UPTR défend ces dernières et j’apprécie cela. »

« Les moyens et les législations évoluent, il faut accepter le changement. »

« CHANGER LES MENTALITÉS »

Pour mieux cerner leur vision du transport routier, nous avons demandé aux membres du Conseil d’Administration de l’UPTR de compléter les deux phrases suivantes. Les réponses de Johan Van Den Keybus :

Pour moi, le transport routier c’est… « un maillon de la chaîne de notre évolution. Qu’il soit le premier, au milieu, le dernier, s’il cède, votre marchandise, nourriture, boisson, … n’arrivera pas chez vous … »

L’avenir du transport routier passe par… « une transformation des mentalités. Peu importe le moyen, l’information physique, le colis, la charge doit se déplacer. Les moyens et les législa- tions évoluent et, sans tout accepter, il faut accepter le change- ment tant chez les transporteurs que chez les autres acteurs de la chaîne, tout en soignant l’image que le transport véhicule. On n’est plus au far west … »